À l’instar du vin rouge et blanc, celui de type rosé a, lui aussi, de nombreux avantages. En plus d’être très rafraîchissant, sa consommation est bénéfique pour la santé. Il dispose en effet d’une propriété anti-inflammatoire et ses polyphénols sont à même de contribuer à la réduction du LDL. Mais à l’opposé de ses pairs, le vin doré est sujet à des techniques de fabrication très particulières. Comment est-il donc produit ? Nul besoin d’être œnologue ou vigneron avant de le savoir. Découvrez les méthodes à l’issue desquelles, la vinification du vin doré est effective.
La méthode dite de macération : vin rosé de pressurage !
La fabrication d’un bon vin rosé à déguster suivant cette méthode commence par la cueillette des raisins. Elle peut, selon l’étendue de la vigne et de la quantité de raisin à récolter, se faire manuellement ou de façon mécanique.
S’ensuit l’éraflage qui est une opération qui consiste en la séparation des grains des raisins de la rafle. Puisque la fabrication du vin dépend prioritairement des raisins et par ricochet de leurs jus, ces derniers sont obtenus après l’éclatement des fruits.
L’étape durant laquelle les raisins sont éclatés s’appelle le foulage. Après elle, il est procédé à la macération des jus obtenus. Les peaux de raisins sont aussi macérées. Qu’est-ce alors la macération ? Eh bien, retenez tout simplement que c’est le fait de déposer dans les jus, des raisins de vin rouge pour qu’ils y reposent pour une durée donnée.
Vous l’aurez compris, la macération débouche alors directement sur le pressurage une fois l’extraction des arômes et de la couleur effectuée. Succédera alors une autre étape, celle de la fermentation alcoolique des jus brièvement colorés. Il y a pour finir, l’élevage en cuivre qui constitue la dernière étape de la fabrication. La boisson ainsi obtenue est de couleur suffisamment claire et a une parfaite pureté aromatique.
La méthode de la saignée
Comme introduit, il y a plusieurs manières pour fabriquer un vin rosé. La seconde méthode est celle de la saignée. Tout comme la technique de macération qui donne un vin de pressurage direct, la technique de la saignée commence elle aussi par la récolte des raisins. Si le vignoble est trop vaste, la cueillette peut être mécanisée, pour gagner en efficacité, mais aussi en rapidité.
S’ensuit l’éraflage, le foulage et la macération en cuve tant des jus que des peaux. Et ce pour une durée comprise entre 8 et 24 h. La méthode de la saignée désigne le fait de saigner le jus (une partie) pendant les premières durées de préparation d’un vin rouge et à le transmettre dans une cuve nouvelle afin de produire du vin rosé.
Il y a enfin l’élevage en cuve qui intervient après que les jus colorés aient été sujets à la fermentation alcoolique. Le vin fabriqué suivant cette méthode a une couleur très renforcée avec une bonne délicatesse aromatique.
La méthode d’assemblage
En attendant le vin rosé, avez-vous pensé une fois à un mélange de vins blanc et rouge ? Si oui, ce n’est pas totalement faux. La méthode d’assemblage, contrairement aux deux premières, ne nécessite plus la récolte des raisins, l’éraflage, le foulage et les autres étapes ordinaires servant à fabriquer un vin. Elle consiste plutôt en un mélange de deux types de vins. Concrètement, la méthode d’assemblage consiste en l’ajout d’une quantité donnée de vin rouge à une cuve de vin blanc. Pour obtenir le rosé, il n’est ajouté qu’une petite quantité de celui qui est rouge.
En conclusion, il faut retenir qu’il y a plusieurs méthodes de fabrication d’un vin rosé. Elles aboutissent au même type de vin, sauf que gustativement, les goûts peuvent être différents. Voilà tout ce qu’il faut savoir de la fabrication d’un vin rosé. Choisissez-en un désormais pour accompagner vos plats spéciaux.