Son action est telle qu’on la qualifie de super-aliment. Fruit de fin d’été par excellence, on peut encore la savourer, pour quelque semaines, en octobre. Revue de ses bienfaits !
1. Champion de la teneur en anti-oxydants
Derrière ce mot magique, se cache un arsenal de petites choses capables de miracles. Aux Etats-Unis, une étude a été menée sur des rats obèses, à qui on a donné un régime enrichi en myrtilles. Les résultats sont ahurissants : perte de la masse grasse abdominale, réduction du taux de cholestérol, meilleure régulation du sucre, et donc diminution des risques de diabète ou d’apparition de maladies cardiovasculaires.
2. Des résultats concrets sur l’homme :
Il n’y a pas que les rats qui ont la chance de bénéficier des atouts de la myrtille. Une autre étude, sur l’homme cette fois-ci, a rassemblé des individus présentant d’importants facteurs de risques de maladies cardiovasculaires. Lors de cette expérience, ils devaient consommer de façon quotidienne du jus de myrtilles, pendant trois semaines. Le résultat est sans appel : leur état de santé s’est amélioré.
3. Super-héros de la lutte anti-cancer
Là aussi, les antioxydants entrent en ligne de compte. La quantité élevée de ces éléments dans la myrtille permettent d’inhiber la croissance des cellules cancéreuses. Aidés par les flavonoïdes, les antioxydants ont aussi un effet protecteur contre le cancer en général.
4. Un doux laxatif
Dit comme ça, c’en est presque mignon. Mais sachez-le : ces petites baies bleues sont efficaces à la fois contre la constipation et la diarrhée ! En somme, l’allié idéal pour tous vos problèmes digestifs.
5. Bouclier du système immunitaire
On dit merci à la ptérostilbène pour ce point ! Derrière ce nom barbare, se dissimule un stimulant naturel du système immunitaire, utile pour combattre les infections.
6. Le mythe de la vision nocturne améliorée
Une anecdote datant de la Seconde guerre mondiale affirme que les pilotes anglais auraient échappé aux radars allemands en consommant des myrtilles. Cela aurait effectivement amélioré leur vision nocturne. En cause, la rhodopsine, une substance présente également dans le raisin noir et dans la mûre. Mais une récente étude menée par l’Armée américaine n’a pu établir de liens directs entre la consommation de myrtilles et l’amélioration de la vision de nuit. Néanmoins, des expériences plus rigoureuses sont en cours sur ce point.
Bonus. Myrtille ou bleuet, c’est quoi la différence ?
Difficiles à différencier, la myrtille et le bleuet ! Pourtant, quelques divergences nous permettent de les reconnaître. La myrtille sauvage pousse en milieu forestier. Sa peau est d’un bleu plus foncé et le fruit offre un goût puissant, un poil amer et plutôt tannique.
A l’inverse, le bleuet concerne la myrtille cultivée. Sa chair blanche développe des saveurs plus douces que son cousin sauvage.