Souvenez-vous : le 5 juin dernier avait lieu la journée mondiale de la lutte contre la pêche illicite. Un fléau qui a déjà causé l’extinction de nombreuses espèces marines. Mais nous, consommateurs, avons aussi notre rôle à jouer dans la préservation de ces dernières. Explications.
Peut-être avez-vous acquis ce très salutaire réflexe qui consiste à suivre, dans votre alimentation en fruits et légumes, la saisonnalité. Ainsi, vous veillez à ne pas manger de fraises en décembre ou de cerise en octobre. En ce sens, vous respectez à la fois votre organisme, qui peut profiter pleinement des vertus nutritionnelles, mais aussi le cycle naturel des fruits et légumes tel que la nature le permet, depuis la nuit des temps.
Car qui dit fruit et légume de saison dit, bien souvent, fruits et légumes produits localement, sans utilisation forcément intensive d’engrais et de pesticides.
Quand manger quoi ?
Grande nouvelle : pour le poisson, c’est pareil ! Nos chers amis venus des mers et des océans respectent eux aussi une saisonnalité bien précise qu’il est utile de connaître. Comme pour les fruits et légumes, déguster des « poissons de saison » (l’expression surprend, au premier abord, mais vous verrez qu’on s’y fait) assure au consommateur des saveurs authentiques et un respect de la biodiversité marine. Des points essentiels si nous souhaitons continuer à savourer du poisson sauvage sans précipiter l’extinction d’espèces de nos océans.
Quelques exemples, avec les mois de consommation optimale desdits poissons :
Anchois : Août, Septembre, Octobre, Novembre.
Bar : d’Avril à Octobre
Maquereau : de Mars à Octobre
Sardine : d’Avril à Novembre
Thon rouge : de Juin à Octobre
Turbot : d’Avril à Octobre
Hareng : Octobre, Novembre, Décembre
Lotte/Baudroie, Daurade, Julienne, Lieu noir, Merlan, Merlu, Raie, Tacazud, Congre, Limande, ou encore Eglefin : toute l’année !