Des chercheurs américains ont trouvé une réponse !
Chaque midi, chaque soir, c’est la guerre : Môssieur ne veut pas manger de fruits, et encore moins de légumes. Il ne vit que pour les pâtes, le steak, les frites, et autres douceurs sucrées dont je tairai le nom ici, par peur de provoquer une émeute de bambins enragés. Bref, les brocolis, les asperges, les carottes, ce n’est pas sa tasse de thé. Pourtant, vous savez combien une alimentation riche en légumes est indispensable au bon développement de tout être humain, afin de prévenir les carences et soulager le transit intestinal.
Mais pour réussir à faire ingurgiter nos amis haricots verts et autres endives à ces enfants ou adolescents prêts à prendre tout prétexte pour se rebeller, il existe des moyens simples. Des moyens et des solutions mis en exergue par une équipe de chercheurs américains.
Une simple question… d’assaisonnement !
Le problème est souvent le suivant : dans les cantines, ou à la maison, les légumes sont trop souvent présentés dans leur état le plus primaire. Du beurre, du sel, parfois du poivre, et basta. Pourtant, il suffit parfois d’un rien pour relever les saveurs d’un plat. Un peu de curry, un peu de muscade, un peu de piment, ou encore des herbes aromatiques : ça ne peut clairement pas faire de mal, surtout si cela permet de manger des légumes. Et là, miracle : vous verrez que les enfants y piocheront bien plus volontiers !
« Je pense que si les écoles mettaient en pratique ces simples recettes, elles pourraient être plus appréciées que les plats simplement servis avec de l’huile et du sel« , juge Kathleen Keller, auteure de l’étude : « Je suis partisane de l’utilisation des épices et des herbes aromatiques, même pour les jeunes enfants ou les nourrissons. On peut ajouter de petites doses d’herbes et d’épices aux purées pour bébés pour qu’ils s’habituent aux arômes de la famille. Si vous allez utiliser ces aliments dans les préparations pour toute la famille par la suite, il n’est pas logique de les éviter lorsque les enfants sont petits. »